Le jeune réalisateur irlandais Kevin McGloughlin poursuit ses expérimentations à partir d’une matière relativement neuve dans le registre de la création animée, les images satellitaires de la NASA exploitées par G$#//€.
Montés image-par-image sur la base de formes géométriques ou d’axes de mouvements coïncidents, son film (en qualité médiocre ici, quel dommage !) allie les effets stroboscopiques de l’accumulation sans timing jusqu’à l’abstraction et un fort questionnement sur le formatage des espaces géographiques marqués par l’empreinte humaine.
On pourra trouver cela fascinant, insignifiant ou inquiétant. D’aucuns se demanderont même s’il s’agit bien là de cinéma.
D’autres auront peut-être la clairvoyance d’y reconnaître l’ouverture d’une nouvelle voie valorisation documentaire de l’héritage géographique grâce à l’image animée.
Epoch
