Architecture en musique

S’il faut être musicien pratiquant pour bien mesurer la sensualité des rapports que l’on peut entretenir avec son instrument favori, adopter un point de vue original et décalé pour en valoriser l’architecture interne peut considérablement aider à transmettre, même au plus insensible des mélomanes, toute l’histoire, l’ingénierie et l’art qui découlent de ces objets extraordinaires qui rendent la vie des humains moins ternes.

Le photographe néo-zélandais Charles Brooks, par ailleurs violoncelliste depuis l’enfance, développe depuis plusieurs années une série de macro-voyages intérieurs aux confins de paysages inattendus aux architectures impressionnantes.
« J’ai toujours été intéressé par la façon dont notre esprit interprète l’échelle dans une image bidimensionnelle. J’avais été fasciné par l’effet « tilt-shift », qui faisait paraître les grandes choses petites en floutant une partie de l’image, et je voulais savoir si je pouvais faire en sorte que les petites choses paraissent grandes en gardant l’ensemble des partie de la photographie net. »

Intérieur d’une flûte dorée 14K
Intérieur d’un grand piano à queue Fazioli
Intérieur d’un grand piano à queue Steinway Model D
Intérieur d’un Didgeridoo de Trevor Gillespie Peckham (Bungerroo)
Intérieur d’un violoncelle Lockey Hill (1780)

Tous les images sont © Charles Brooks